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 Le temps passe...

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Poum
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Poum


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MessageSujet: Le temps passe...    Le temps passe...  Icon_minipostedMar 20 Nov à 23:12

Le temps passe... A nous de voir si on attend encore ou si on réagit tant qu'il est temps.

La Banque mondiale s'alarme des conséquences du réchauffement climatique

Source : Reuters 19/11/2012 à 14:46 / Mis à jour le 19/11/2012 à 18:11

Tous les pays pâtiront du réchauffement climatique, mais ce sont les plus pauvres qui souffriront le plus de la pénurie alimentaire, des cyclones, de la sécheresse ou de la montée des eaux, souligne la Banque mondiale dans un rapport.

Sous l'impulsion de son nouveau président, l'Américain Jim Yong Kim, l'institution financière a fait part de son intention d'intégrer davantage la problématique du changement climatique au coeur de ses programmes d'aide aux pays en développement.

"Nous n'en finirons jamais avec la pauvreté si nous ne réglons pas le problème du changement climatique. C'est l'un des plus grands défis de la justice sociale aujourd'hui", a déclaré le président de la Banque mondiale à la presse vendredi.

Élaboré par l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam (PIK) et par Climate Analytics, le rapport met en garde contre l'impact dévastateur d'une hausse des températures au niveau mondial de 4°C dès la fin du siècle.

Les scientifiques alertent notamment sur les risques d'inondation des villes côtières, l'aggravation de la sécheresse dans les zones arides, des vagues de chaleur sans précédent dans de nombreuses régions, une aggravation sensible des pénuries d'eau dans plusieurs régions, une intensification des cyclones tropicaux ainsi qu'une perte irréversible de la biodiversité.

Le niveau de la mer pourrait ainsi augmenter près d'un mètre et inonder des villes au Vietnam ou au Bangladesh. Des épisodes de canicule pourraient s'accompagner d'une hausse de 9° des températures moyennes actuellement observées en juillet en Méditerranée.

"Si nous dépassons le seuil de 2 degrés pour nous approcher de 4 degrés, le risque de franchir le point de non-retour s'aggrave sérieusement", souligne John Schellnhuber, directeur du PIK. "Le seul moyen d'éviter ce piège est de modifier nos modes actuels de production et de consommation."

L'impact du réchauffement climatique est déjà visible dans certaines parties de la planète - la calotte glaciaire de l'Arctique a fondu pour atteindre un nouveau niveau record en septembre - et les récentes vagues de sécheresse qui ont frappé les États-Unis ou la Russie pourraient se reproduire dans les années qui viennent.

ENGAGEMENTS INSUFFISANTS

Les engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne permettront pas d'atténuer cette hausse de 4°de la température moyenne, note le rapport, qui prévoit une hausse de 3° du réchauffement climatique d'ici 2100 en dépit des engagements pris.

Des initiatives pourraient toutefois permettre de limiter le réchauffement, souligne la Banque mondiale, qui propose entre autres de prendre en compte la valeur du capital naturel dans l'établissement des comptes nationaux, d'augmenter les dépenses publiques et privées consacrées à l'"infrastructure verte", capable de résister aux conditions météorologiques extrêmes et aux systèmes de transports publics urbains conçus pour minimiser les émissions de carbone.

Les scientifiques sont convaincus que le réchauffement climatique au cours du siècle dernier a été provoqué par une hausse des concentrations de gaz à effet de serre (GES) produit par les activités humaines.

"J'ai l'espoir que ce rapport nous pousse à agir", écrit Jim Yong Kim, premier scientifique à présider la Banque mondiale.

La publication de ce rapport survient alors que 200 pays doivent se réunir à Doha, au Qatar, du 26 novembre au 7 décembre prochain, dans le cadre de la 18e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

"Il n'y a véritablement aucune alternative à une action urgente au vu des conséquences dévastatrices du changement climatique", estime l'ONG Oxfam dans un communiqué. "Maintenant, pour la Banque mondiale, la question est de savoir comment s'assurer que ces investissements répondront aux exigences du rapport."

La Banque mondiale, qui a doublé l'année dernière le montant de son aide aux pays tentant de s'adapter au changement climatique, gère actuellement 7,2 milliards de dollars de fonds d'investissements climatiques dans 48 pays.

Marine Pennetier pour le service français, édité par Pascal Liétout


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